Der Wandel von einem diktatorischen in ein demokratisches Regime birgt die Gefahr einer einseitigen Ausrichtung auf die Zukunft. Diese von der politikwissenschaftlichen Fakultät in Bukarest organisierte Konferenz setzt sich zum Ziel, den Blick zurück in die diktatorische Vergangenheit und die Übergangsperiode zum demokratischen Regime zu wagen und bittet deshalb um Vorschläge zu Vorträgen, die diesen Rückblick wissenschaftlich beleuchten. Abstracts von nicht mehr als 300 Wörtern und ein kurzer Lebenslauf sollten bis zum 30. März bei fspubconference@gmail.com eingegangen sein. Die Konferenz selbst findet am 13. und Mai. Mai in Bukarest statt. Mehr Informationen findet ihr hier oder nach dem Klick.
Call for Papers
Student Conference:
Reckoning with the Recent Past in Post-Dictatorial Societies
May 13-14, 2011
Department of Political Science, University of Bucharest
Deadline for submitting the abstract: March 30, 2011
http://fspubconference2011.wordpress.com/
The challenges of reckoning with the recent past differ from one
post-dictatorial society to another, shaping new values, principles,
or juridical norms on which democracy is to be built. As Juan Linz and
Alfred Stepan underline in their study, the implications of
transitions and of democratic consolidations are more complex than the
simple movement from a nondemocratic to a democratic regime. Such
periods are defined by analytic efforts of understanding the former
regime, both with regard to the mechanisms of repression that allowed
for its perpetuation, and to the manner in which citizens built
mechanisms of accommodation to it. Furthermore, periods of transition
entail also pragmatic, institutional, choices for drawing a line
between the past and the present, so as the new political and social
order becomes credible (Claus Offe).
In a broad sense, transitional justice envisions a multitude of
practices and methods of dealing with, investigating, re-evaluating,
or correcting the errors of the former regime (Lavinia Stan).
Considering this, the juridical and political responses are linked to
a specific understanding of justice in transition, including,
non-exhaustively, measures of access to archives, establishment of
historical commissions for the study of the past, criminal
investigation of former perpetrators, temporary exclusion from public
offices of the former political elite or of former collaborators of
the secret police, or the restitution of the property seized by the
former regime. Critical inquiries, the re-evaluation and confrontation
of the past contribute to imagining the political and juridical
instruments that allow democracy to find ways of expression. Moreover,
the problematic of memory becomes one of significant relevance in
building a democratic community, as no viable democracy can be born
out of negation, amnesia, or forgetfulness of past crimes, abuses, and
errors (Vladimir Tismaneanu).
The student conference organized by the Department of Political
Science, University of Bucharest, in collaboration with the Institute
for the Investigation of Communist Crimes and the Memory of the
Romanian Exile (Bucharest) and Università di Bologna – Forlì (the
European project Me 2 EU : From Memory to Europe), is an invitation
to reflect upon the different choices and methods of reckoning with
the past in post-dictatorial societies.
We welcome original theoretical and empirical studies, individually or
collectively conducted, which are able to foster an interdisciplinary
dialogue on the following (but not restricted to) themes:
– Memory and democracy: Dealing with the recent past in post-communist
European societies;
– Transitional justice mechanisms and practices;
– The role of different socio-political actors in the enactment and
enforcement of transitional justice mechanisms and practices
(political parties, civil society, historical commissions, etc.);
– Policies, practices, instruments, and institutions administering the
relation with the recent past;
– Policies and politics of memory. The political stake in
administering the recent past;
– Historical narratives about the recent past (in the public
discourse, history handbooks, programs of political parties,
jurisprudence, etc.)
– Memorials and lieux de mémoire;
– The nostalgia of the former regime. Explanations and interpretations;
– The status of minorities in post-dictatorial societies
– The relation between the legal systems of the former and current regimes:
– The problematic of the victim in transitional justice.
We particularly welcome the contributions of students enrolled in the
final years of BA and MA studies in social sciences: political
science, anthropology, sociology, and law.
The conference will take place at the Political Science Department,
University of Bucharest: 8, Spiru Haret Street, 010175, Bucharest
(District 1), Romania.
For participation, please submit an abstract (in English or French) of
no more than 300 words, and a brief CV to fspubconference@gmail.com,
by March 30. Mention if partial funding for travel and accommodation
costs is needed (currently available funding is very limited).
The selected papers (cca. 20, 000 – 25, 000 characters) should be
submitted by May 7th. The languages of the conference will be English
and French. However, the final paper can be written in Romanian,
English, or French.
The conference is organized in partnership with Agence Universitaire
de la Francophonie; The Policy Center for Roma and Minorities,
Bucharest; Europe Direct CENTRAS, Bucharest.
Appel à communications
Analyser et assumer le passé récent dans les sociétés post-dictatoriales
Les 13-14 mai 2011
Faculté de Sciences Politiques, Université de Bucarest
Date limite d’envoi des résumés : le 30 mars 2011
http://fspubconference2011.wordpress.com/
Assumer le passé récent est un processus qui a pris des voies
différentes d’une société post-dictatoriale à l’autre. C’est un
processus qui suppose définir des valeurs, de nouveaux principes ou
normes juridiques, sur lesquels une société démocratique peut se
construire. Comme remarqué par des auteurs tels Juan Linz et Alfred
Stepan, les implications de la transition et de la consolidation
démocratique vont bien au delà de la simple mise en évidence du
passage d’un régime non démocratique à un régime démocratique. Les
périodes de transition sont définies premièrement par des efforts
analytiques, visant la compréhension de « l’ancien régime » tant du
point de vue des mécanismes répressifs qui ont permis sa perpétuation,
que des mécanismes imaginés par les citoyens pour s’«accommoder» avec
le régime. Deuxièmement, ces périodes sont caractérisées par des
décisions pragmatiques, institutionnelles, à travers lesquelles les
élites se délimitent du passé dictatorial et tentent de légitimer le
nouveau régime démocratique (Claus Offe).
Dans une acception large, confronter le passé récent suppose une
multitude de pratiques et de méthodes visant à questionner, réévaluer,
assumer et corriger les erreurs de l’ancien régime (Lavinia Stan). Les
réponses juridiques et politiques sont formulées en suivant une
conception particulière de la « justice transitionnelle » et elle
comprennent des normes visant l’accès aux archives, la création de
commissions historiques pour l’étude du passé, l’investigation pénale
des responsables des crimes, l’exclusion temporaire des fonctions
publiques de l’ancienne élite politique ou des collaborateurs de
l’ancienne police politique, ou la restitution des propriétés
confisquées par l’ancien régime (et la liste n’est pas exhaustive).
L’analyse critique et la réévaluation du passé contribuent à la
création des instruments politiques et juridiques qui permettent à la
démocratie de trouver son chemin. La question de la mémoire s’avère
être tout aussi importante pour construire une communauté
démocratique, qui ne peut pas être fondée sur l’amnésie ou sur le déni
des erreurs du passé (Vladimir Tismaneanu).
La conférence des étudiants organisée par la Faculté de Sciences
Politiques de l’Université de Bucarest, l’Institut pour
l’Investigation des Crimes du Communisme et la Mémoire de l’Exile
Roumain (Bucarest) et Università di Bologna – Forlì (dans le cadre du
projet européen Me 2 EU : From Memory to Europe) invite à une
réflexion sur les modalités d’assumer le passé récent dans les
sociétés post-dictatoriales.
Seront privilégiés les travaux de recherche (théoriques ou
empiriques) originaux, individuels ou collectifs, qui pourraient
générer un dialogue interdisciplinaire sur les thèmes suivants (la
liste n’est pas exhaustive):
– Mémoire et démocratie : analyser et confronter le passé communiste
dans les sociétés européennes;
– Mécanismes de la justice transitionnelle dans la période postcommuniste ;
– Le rôle de différents acteurs socio-politiques dans la construction
des mécanismes de la justice transitionnelle (les partis politiques,
la société civile, les commissions historiques etc.) ;
– Politiques, pratiques, instruments et institutions visant à gérer le
rapport avec le passé récent ;
– Politique et politiques de la mémoire. La gestion du passé récent en
tant qu’enjeu politique ;
– Récits historiques concernant le passé récent (des discours publics,
des manuels d’histoire, des programmes politiques, la jurisprudence
etc.) ;
– Des sites mémoriels et des « lieux de mémoire » ;
– La nostalgie de l’ancien régime ;
– Le statut des minorités dans les sociétés post-dictatoriales ;
– La relation entre les systèmes de justice de l’ancien et de l’actuel régime ;
– La question de la victime dans la justice transitionnelle.
La conférence s’adresse prioritairement aux étudiants en licence (BA)
ou inscrits dans un programme de Master. Elle s’adresse aux futurs
politologues, mais aussi aux sociologues, anthropologues et juristes.
La conférence aura lieu à la Faculté de Sciences Politiques, 8, Rue
Spiru Haret, Bucarest 1, 010175, Roumanie.
Les étudiants intéressés sont invités à soumettre une proposition de
communication en français ou en anglais (300 mots max.) et un court CV
avant le 30 mars à l’adresse suivante : fspubconference@gmail.com.
Les personnes intéressées doivent également préciser si elles
sollicitent le remboursement partiel des frais de transport ou de
logement (à présent les fonds disponibles sont très limités).
Les participants à la conférence devront envoyer (avant le 7 mai) le
texte-support pour la présentation (20 000 – 25 000 signes environ).
Les langues de travail durant la conférence seront le français et
l’anglais, mais le texte-support peut être rédigé en roumain, anglais
ou français.
La conférence est organisée en partenariat avec Agence Universitaire
de la Francophonie; Policy Center for Roma and Minorities de
Bucarest, Europe Direct CENTRAS de Bucarest.
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